Mal des montagnes
Mal des montagnes – Altitudes en Chine
Au Yunnan, nous prenons toujours le soin de créer nos circuits afin que vous montiez en altitude relativement doucement. De cette façon, votre corps a le temps de bien s’acclimater et vous n’aurez pas besoin de prendre des médicaments contre l’altitude.
A Shangri La (3200m), veuillez toutefois toujours bien vous hydrater, et ne pas faire d’efforts intenses et courts. Les symptômes ressentis pourront être des essoufflements, des maux de tête, des nausées, des troubles à s’endormir, et quelques troubles digestifs, mais cela arrive relativement peu si vous montez progressivement en altitude (ce qui est bien souvent le cas). Nous déconseillons d’arriver directement en avion à Shangri La depuis d’autres villes de Chine, comme l’organise parfois des agences de voyages irresponsables, en raison de vols pas très chers dans le sens Kunming – Shangri La. Une montée douce via Dali puis Shaxi et Lijiang est conseillée.
Voici les altitudes des principales destinations du Yunnan :
Kunming | Jianshui | Yuanyang | Jinghong | Dali | Shaxi | Lijiang | Shangri La | Deqin |
1800m | 1300m | 1800m | 550m | 1900m | 2100m | 2400m | 3200m | 3300m |
Pour le Tibet, hormis une acclimatation au Yunnan et à Shangri La précédent le voyage (Shangri La est reliée à Lhassa par un vol direct quotidien), vous n’aurez pas trop d’autres choix que d’arriver à Lhassa en avion directement. Nous conseillons alors souvent un premier séjour à Tsétang, car son altitude (3500m) est moins élevée que celle de Lhassa (3650m). Pour un séjour au Tibet avec une arrivée directement à l’aéroport de Lhassa, nous conseillons la plus grande prudence le premier jour, à savoir peu d’effort physique, nous vous recommandons également de prendre des médicaments préventifs contre le mal d’altitude.
Article extrait du site doctissimo.fr à propos du mal des montagnes :
Plus on s’élève, plus les risques d’être atteint du mal des montagnes sont importants : si moins de 20 % des gens en souffrent vers 2 000 mètres, plus de 50 % en éprouvent les effets au-delà de 4 000 mètres. En ce qui concerne les personnes touchées, il n’existe pas de règle, comme le souligne Jean Pierre Herry, médecin de la fédération française de la montagne et de l’escalade : « N’importe qui, sportif ou non, peut souffrir du mal des montagnes. Cela dépend de plusieurs facteurs tels que l’état de fatigue ou d’éventuelles carences en fer. Les femmes semblent un peu plus touchées. Les enfants ne sont normalement pas plus exposés que les adultes, mais leur comportement très actif peut entraîner une plus grande fréquence de troubles. Les personnes âgées, elles, semblent moins touchées. Certaines personnes ont une réelle susceptibilité au mal des montagnes. Elles sont atteintes avant d’atteindre 2 500 mètres. Il est possible d’effectuer des tests d’hypoxie afin de détecter cette prédisposition. Mais un dépistage systématique me semble superflu ».